© Regis Duvignau / Reuters 01/07/2011 à 1332, Mis à jour le 12/04/2016 à 1627 Selon une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme, les Témoins de Jéhovah ne seraient pas une secte, mais une religion, et devraient donc bénéficier des exonérations d’impôts assorties. Victoire judiciaire pour les Témoins. La cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg a rendu hier jeudi une décision favorable à l’association, qu’elle estime victime d’une violation de leur droit à exercer librement leur religion». Classée comme secte en France depuis 1995, l’organisation souhaitait bénéficier d’exonérations fiscales sur les dons, accordées aux organismes culturels et religieux. Seulement, le gouvernement français a toujours refusé cette solution, menant à un redressement fiscal, décidé en 1998. La somme aurait atteint les 57,5 millions d’euros en 2010. Cet argent correspond, comme l’explique l’agence Reuters, à des dons manuels», des offrandes» faites par les les Témoins de Jéhovah, cela correspondrait à quatre euros par personne et par mois, entre 1993 et 1996, période visée par le redressement. Les 250 000 membres que revendiquent les Témoins sont donc soulagés de la décision de la Cour de Strasbourg, qui a affirmé Il convient de rappeler le libre exercice du droit à la liberté de religion des Témoins de Jéhovah est protégé par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’Homme». La décision a été rendue à l’unanimité des juges. Ce n’est pas la première fois que la Cour européenne rend un arrêt favorable aux Témoins de Jéhovah. Ils ont bénéficié du soutien des juges contre les gouvernements russes, géorgiens, grecs et autrichiens. La décision est toujours susceptible d’appel. La suite après cette publicité Déjà une victoire fin maiLe 30 mai déjà, la Cour administrative d’appel de Paris avait donné raison aux Témoins de Jéhovah contre l’administration pénitentiaire. Il était reproché à cette dernière le refus d’accorder le statut d’aumôniers de prison aux ministres de leur culte. Le tribunal avait motivé son jugement Considérant en premier lieu, que la demande ... d'agrément en tant qu'aumônier bénévole des établissements pénitentiaires pouvait être instruite au regard des dispositions des articles D. 433 et suivants du code de procédure pénale, dès lors, que l'association Les Témoins de Jéhovah de France» bénéficie du statut d'association cultuelle régie par la loi du 9 décembre 1905...» Dans un communiqué publié sur leur site, les Témoins de Jéhovah rejettent toute accusation de prosélytisme en détention», affirmant que ce sont les personnes détenues elles-mêmes qui se mettent en contact avec les Témoins de Jéhovah pour recevoir une assistance spirituelle ou des publications religieuses». C’est en vertu d’un rapport rendu par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, le 24 mars dernier, que la Cour administrative d’appel de Paris a condamné l’institution pénitentiaire Dès lors qu'une religion est regardée comme telle par le droit applicable, ses aumôniers doivent pouvoir disposer, comme tous les autres aumôniers, de prérogatives identiques et ne sauraient être cantonnés, par exemple dans les établissements pénitentiaires, à un statut de visiteur qui conduit à une "religion du parloir"». Contenus sponsorisés
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freedom007 via Getty Images Nous allons nous marier. Comme je suis toujours exclue de ma congrégation, ce sera une cérémonie discrète. Ma famille ne sera pas présente, et je mentirais en disant que cela ne m'attriste pas. Mais je sais que cette blessure guérira avec le temps. freedom007 via Getty Images L'autrice de cette tribune raconte son histoire d'amour secrète, son exclusion de sa communauté religieuse, et son parcours pour y retrouver sa place. Ce texte est une collaboration entre la site The Moth et le HuffPost britannique. C'était le jour de mon 33e anniversaire. Je ne le fête jamais, parce que je suis Témoin de Jéhovah, mais je connais la date. Atteindre la trentaine quand on est une célibataire est parfois douloureux, mais pour une célibataire Témoin de Jéhovah, c'est carrément brutal. Deux semaines plus tôt, j'avais entendu des statistiques qui confirmaient ce que toute Témoin célibataire sait déjà le ratio femmes célibataires-hommes célibataires dans notre organisation est de neuf pour un. Alors, oui, c'est compliqué. Sachant qu'il nous est interdit de fréquenter ou d'épouser quelqu'un en dehors de notre communauté, ça devient carrément le parcours du combattant. Entourée de mes amies célibataires, toutes superbes, drôles et intelligentes, j'avais donc le moral au ras des pâquerettes. Pourtant, j'avais de l'ambition. Je voulais accomplir des choses devenir écrivain, être reconnue, trouver l'amour. Mais avoir un compagnon était devenu un objectif tellement inatteignable, tellement chimérique que tous mes autres rêves me paraissaient illusoires. À 33 ans, j'avais le sentiment que ma vie tout entière m'était déjà passée sous le nez. J'avais perdu ma joie de vivre, et la joie est fondamentale pour les Témoins de Jéhovah. Elle seule peut vous pousser à sortir du lit un samedi matin, quand il gèle à pierre fendre, pour aller sonner aux portes des gens et essayer de leur parler de Dieu. Il faut avoir cette joie au cœur, et je l'avais perdue. J'en ai parlé aux frères de ma congrégation. Ils m'ont conseillé de lire les Saintes Ecritures, et d'en méditer le contenu. C'est ce que j'ai fait. J'ai prié. J'ai lu la Bible. Le résultat n'a pas été fracassant. Pendant cette période, j'ai médité en particulier sur un passage de l'Epître aux Philippiens Philippiens 48 "Que tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est vertueux soit l'objet de vos pensées." J'ai essayé de m'y conformer, de m'occuper l'esprit pour ne pas penser à ce qui me manquait. Mais je me demandais toujours ce que ce serait de partager ma vie avec quelqu'un et de me réveiller chaque matin dans les bras d'un homme qui m'aimerait. Le jour de mon 33e anniversaire, entourée de mes amies célibataires, superbes, drôles, intelligentes et sexy, j'ai pris ma décision. J'ai décidé que les Saintes Ecritures ne me suffiraient pas. La prière non plus. Ce qu'il me fallait, c'était Tinder. Pour les non-initiés, Tinder n'est ni chaste ni vertueux. C'est un site de rencontres, et ça fonctionne par photos interposées, ce qui me posait un sérieux problème, étant donné que je ne pouvais pas montrer mon visage sur ce genre de plateforme. Vous vous imaginez aller sonner chez quelqu'un et lancer " — Bonjour, je voudrais vous parler de Di–" "Je t'ai vue sur Tinder, non?" "Non, non, pas du tout..." C'est le plus sûr moyen de se faire prendre. Souvenez-vous, les Témoins ne peuvent avoir de relations amoureuses qu'avec d'autres Témoins. Et ce n'est pas une suggestion; c'est la règle. Si vous l'enfreignez, ce n'est pas sans conséquences. Mais je suis quelqu'un de méthodique. J'ai donc élaboré un plan. J'ai mis ma plus jolie robe portefeuille, j'ai pris une photo très avantageuse, j'ai cadré de manière à ce qu'on ne voie pas ma tête et j'ai prié pour que ça marche. Cette photo sans tête sur Tinder m'a bien sûr valu des commentaires déplaisants de la part d'hommes peu recommandables. Mais d'autres ont été de vrais gentlemen et, parmi eux, il y avait un certain Josh. Nous avons tout de suite accroché. Nous étions tous les deux fans de Parliament-Funkadelic. Il avait de super goûts musicaux, il était drôle, intelligent, plein d'esprit, et il n'était pas obsédé par le sexe. En plus, il faisait des études supérieures. Il était donc constamment occupé et à quatre heures de chez moi. Cela me convenait parfaitement, et nous nous sommes mis à échanger par SMS. La plupart des hommes qui s'inscrivent sur Tinder s'en contentent pendant un jour ou deux avant de vouloir vous rencontrer et passer à l'action. Josh, lui, était trop loin et trop pris pour ça. Nous nous envoyions donc des textos, et c'était un vrai plaisir de flirter avec lui. Je me sentais sexy et pleine de vivacité. Enfin, un homme me voyait comme une femme, et non comme une sœur spirituelle. C'était merveilleux. Je flottais sur un petit nuage, et mon bien-être se répercutait dans d'autres domaines. Je retrouvais la joie de ma mission religieuse, j'étais plus aimable avec mes collègues de travail, et je ne jouais plus les rabat-joie en soirée. Les gens remarquaient mon changement d'attitude, mais j'en gardais la raison pour moi, puisque Josh n'était pas Témoin. Un jour, il m'a envoyé le message suivant "Je suis dans le coin, ça te dit qu'on se voie?" J'étais justement seule chez moi ce jour-là, et je me suis soudain sentie pleine d'audace. Je lui ai écrit "Je suis seule à la maison, tu veux venir pour une séance câlins de 15 minutes?" Il a répondu "OK". Je me suis aussitôt mise à douter de tous les choix de vie que j'avais fait jusque-là, parce que je n'étais pas ce genre de fille, ce n'était pas moi. C'était comme dans un film de série B ma colocataire allait rentrer et découvrir mon cadavre dans le salon. Que penseraient mes parents? J'étais prise dans un tourbillon d'émotions. Mais je n'avais plus le temps d'annuler. Josh était déjà là. J'ai ouvert la porte. Wouaouh. Un beau brun ténébreux. Je l'ai fait entrer et nous nous sommes assis sur le canapé. J'ai mis le chronomètre en route. Il a commencé par me faire un peu la causette, parce que c'est un garçon bien élevé. Et puis il s'est penché pour m'embrasser. Ce baiser a été magique. Electrique. Je l'ai ressenti dans tout mon corps. Je vous raconte cette histoire des années plus tard, et je le sens encore dans tout mon corps en cet instant précis. Je vibrais de la tête aux pieds. C'est alors que le chronomètre a sonné. Notre temps était écoulé. J'ai pensé "Oh non, encore!" Mais je me suis levée sagement et j'ai dit "Bon, merci." Il a répliqué "Ah bon? D'accord." Et puis il m'a demandé "Est-ce qu'on pourrait se revoir?" Je lui ai dit que j'avais besoin d'y réfléchir, parce qu'envoyer des SMS et flirter, c'était une chose, mais nous venions de franchir une étape. Je savais où cela pouvait mener, et j'en connaissais les conséquences. Mais je savais aussi que j'en voulais davantage. C'était si bon! Alors j'ai fait en sorte de pouvoir passer du temps avec lui. Nous autres Témoins de Jéhovah devons rendre compte de nos actes à notre entourage. Si vous ratez une assemblée, les gens vous enverront des SMS ou vous téléphoneront pour savoir ce qui se passe. Si vous ne rentrez pas à l'heure habituelle un soir, votre colocataire vous appellera pour vous demander "Où es-tu, et que fais-tu?" J'ai donc été obligée de mentir. J'ai commencé à "aller à la gym" et à "travailler tard" très souvent, pour être seule avec Josh. Nous nous retrouvions pour aller au cinéma ou cuisiner ensemble. Un soir, nous mangions des plats à emporter dans son appartement en regardant Sherlock, et je me sentais follement heureuse. J'avais envie d'appeler mes parents et mes amis pour leur dire à quel point je nageais dans le bonheur. Mais c'était impossible, parce que non seulement Josh n'était pas Témoin de Jéhovah, mais c'était un ex-enfant de chœur catholique qui doutait à présent de l'existence de Dieu. En cherchant son nom sur Google ce que j'avais fait, la première chose sur laquelle on tombait était un article qu'il avait écrit pendant ses études au MIT sur son choix de se détourner de la religion. Ce n'était pas vraiment le genre d'homme que je pouvais présenter à ma famille. J'ai su que j'étais tombée amoureuse de Josh quand mon plus jeune frère s'est fiancé, et que ma première pensée a été "J'ai hâte de danser avec Josh au mariage!" et la deuxième "Tu es complètement folle, tu ne peux pas aller à ce mariage avec lui!" Alors j'ai élaboré une stratégie en quatre étapes. Première étape, introduire Josh dans la conversation "J'ai rencontré ce gars du Midwest, il très sympa. Il n'arrête pas de me demander de sortir avec lui mais, bien sûr, je le repousse par fidélité à ma religion." Deuxième étape, plus délicate persuader ma famille de me convaincre de demander à Josh de m'accompagner au mariage. Eh bien, j'y suis parvenue. Et voici comment j'ai téléphoné à quelques agences d'escortes pour leur demander combien cela me coûterait de faire appel à leurs services. Ensuite, j'ai appelé mes proches et je leur ai dit "Voilà, ça coûte environ 350 dollars de l'heure de me faire accompagner par un type. Vous voulez bien participer?" Une fois remise du choc, ma mère m'a suggéré "Pourquoi tu ne demanderais pas tout simplement à ce gentil garçon du Midwest de t'accompagner?" Mission accomplie. La troisième étape était facile amener Josh au mariage, jouer les bons amis, et le laisser s'attirer les bonnes grâces de tout le monde. Un jeu d'enfant, c'est un garçon adorable. Ma grand-mère est tombée sous le charme. Elle n'est pas Témoin de Jéhovah – c'est une petite vieille dame cubaine – mais quand même avoir l'approbation de Mamie, c'était super important. J'admets que j'aurais sans doute dû peaufiner davantage la quatrième étape, mais l'idée générale était la suivante après le mariage, j'attendrais deux semaines avant d'annoncer que j'avais décidé de sortir avec Josh. Ce n'était plus le grand méchant loup mes proches le connaissaient et l'appréciaient. Je savais que je risquais d'essuyer des reproches et peut-être de perdre quelques amis, mais ce ne serait pas la fin du monde. Hélas, comme dit le proverbe, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Une semaine avant mon annonce, une de mes amies Témoins a compris qu'il y avait anguille sous roche. Elle m'a demandé "Est-ce que tu vois Josh en secret?" J'ai dû tout lui révéler mes mensonges, mes rendez-vous avec Josh, notre intimité, etc. Je ne pouvais pas lui demander de garder ça pour elle. Je savais ce qu'il me restait à faire. J'ai donc appelé les aînés de ma congrégation et je leur ai tout avoué. Ils ont pris la décision de m'exclure de la communauté. L'exclusion est une mesure disciplinaire que les Témoins de Jéhovah prennent à l'encontre de leurs membres qui sont tombés dans le péché et refusent de se repentir, à l'instar des fornicateurs comme moi. En pratique, cela signifie que votre famille et vos amis n'ont plus le droit de vous parler. Vous entrez dans une pièce pleine de gens qui ont été votre unique entourage pendant toute votre vie, et ils ne peuvent même pas vous dire bonjour. Certains refusent encore de me regarder. Ce n'est pas par méchanceté, mais parce qu'ils se sentent blessés. À partir de ce moment-là, pour la première fois, j'avais un choix clair. D'un côté, ma famille, mes amis, ma communauté, mon Dieu, ma foi. De l'autre, cet homme qui m'aimait, ses parents qui avaient mis une photo de moi sur leur cheminée, ses amis qui m'avaient accueillie, le mariage que nous projetions, la vie que nous voulions passer ensemble, et le bonheur qu'il me donnait. Il était temps de remettre les compteurs à zéro et d'être honnête avec moi-même sur la femme que j'étais et ce que je voulais. J'ai rompu avec Josh. Même libérée de l'obligation de rendre des comptes, sans personne pour me surveiller et m'appeler pour demander où j'étais, je me suis surprise à continuer de me rendre aux assemblées. La doctrine officielle semblait inflexible, mais je continuais, et je m'apercevais que je croyais réellement, sincèrement à ces enseignements. À ma stupéfaction, j'ai compris que je voulais vraiment faire partie de cette communauté. Je voulais être à nouveau acceptée. C'est possible. Il faut se rendre à toutes les assemblées, prier, étudier, arrêter de faire ce que l'on n'a pas le droit de faire, et enfin se présenter devant un comité d'aînés. Et le plus étonnant, c'est que je ne me contentais pas d'assister aux assemblées. Je m'asseyais au premier rang. Je faisais en sorte que tout le monde puisse me voir. Je voulais qu'ils sachent que oui, j'étais humaine, j'avais failli, mais j'étais toujours là. Je n'avais pas renoncé. Malgré tout, Josh me manquait. Il me manquait au point que j'avais du mal à respirer, et je ne suis pas ce genre de fille, je ne l'ai jamais été. Alors, au bout de quatre mois d'épreuve, je l'ai appelé pour lui dire "Voilà ce que je ressens. Et toi?" Il m'a répondu "Quel que soit le problème, nous allons trouver une solution ensemble. Ce n'est pas insurmontable." J'avais besoin de croire que le Dieu qui m'aimait voulait aussi que je connaisse l'amour terrestre. Alors nous nous sommes dit "Pourquoi pas?" Josh et moi nous sommes fiancés en juin dernier. Je suis toujours exclue de ma congrégation. Je continue d'aller aux assemblées. Nous avançons ensemble. C'est compliqué, cela demande du travail, mais cela fonctionne, parce que nous nous aimons. Il y a des moments où ce chemin semé d'embûches me paraît trop pénible, et où je suis tentée d'abandonner. Mais à aucun de ces moments Josh ne m'a demandé de me détourner de cette communauté. Il n'a jamais exigé de moi que je renonce à ma religion. Alors je m'efforce de croire que si cet homme peut accepter de faire une place à ma foi dans sa vie, peut-être qu'avec le temps, ma communauté acceptera sa présence dans la mienne. Samedi prochain, Josh et moi allons nous marier. Comme je suis toujours exclue de ma congrégation, ce sera une cérémonie discrète. Ma famille ne sera pas présente, et je mentirais en disant que cela ne m'attriste pas. Mais je sais que cette blessure guérira avec le temps. J'ai hâte d'être réintégrée dans ma communauté, de faire à nouveau partie des Témoins. Je suis impatiente de recommencer à sonner à la porte des gens. Mais ce dont j'ai le plus hâte, c'est de pouvoir enfin me réveiller dimanche matin dans les bras d'un homme qui m'aime. Ce blog, publié sur le HuffPost britannique, a été traduit par Iris Le Guinio pour Fast ForWord. À voir également sur Le HuffPost LIRE AUSSI Cette musulmane explique qu'être homosexuelle ne l'empêche pas d'être à l'aise avec sa religion Je vous donne la formule mathématique d’un couple heureux
On peut aussi le faire par oral, en présence de deux personnes », nous détaille le bureau des relations publiques des Témoins de Jéhovah. Le nom des