Environ 100 000 personnes sont atteintes de sclérose en plaques en France. Il s’agit d’une maladie auto-immune dont les causes précises restent aujourd’hui inconnues. Des chercheurs norvégiens ont étudié l’impact d’expériences négatives vécues dans l’enfance sur la survenue ultérieure d’une sclérose en sclérose en plaque une maladie aux origines mystérieusesTouchant environ 100 000 personnes en France, et majoritairement des femmes, la sclérose en plaques désigne une maladie auto-immune affectant le système nerveux central. Des lésions sont créées par erreur et dispersées au sein du système nerveux central. Ainsi, les cellules immunitaires provoquent une inflammation et l’apparition de plaques de démyélinisation ». Ce processus peut entraîner des douleurs chroniques, des spasmes musculaires, des engourdissements voire une perte de la savoir ! Les plaques de démyélinisation » signent la destruction de la myéline, substance protectrice qui recouvre les prolongements des l’heure actuelle, la communauté scientifique n’a toujours pas identifié les causes précises de cette maladie. Certes, des études ont suggéré un lien entre l’exposition à certains virus virus de la rubéole, de la rage, de la rougeole, de l’herpès et le développement de la sclérose en plaques. Certains facteurs de risque ont également été mis en avant, comme la pollution, une carence importante en vitamine D ou le tabagisme. Cependant, aucune hypothèse n’a pu encore être ailleurs, les évènements traumatiques de l’enfance constituent des stress extrêmes, connus pour altérer le système immunitaire. Ils augmentent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires, cancéreuses et auto-immunes. Pourtant, aucune étude avait exploré le lien entre des expériences traumatiques de l’enfance et la survenue de la sclérose en plaques. Dans ce contexte, des chercheurs ont mené une étude inédite pour explorer cette affiché ? Vérifier si l’exposition à la violence émotionnelle, physique ou sexuelle pendant l’enfance est associée au développement de la sclérose en plaques chez l’adulte. Pour cela, les chercheurs ont collecté des données recueillies chez plus de 78 000 femmes enceintes de 1999 à 2018. Ils les ont croisées avec les dossiers hospitaliers et le registre national norvégien des diagnostics de sclérose en plaques. Ils ont également identifié les familles où des abus avaient pu avoir lieu sur des mineurs, à l’aide de questionnaires remplis par les analyse des données, les scientifiques ont obtenu les résultats suivants Développement d’une sclérose en plaques chez 300 participantes durant la période de suivi. Elle est précédée d’antécédents de violence dans l’enfance dans 24% des cas. Risque accru de 65% de développer la maladie en cas d’abus sexuels et d’abus émotionnels dans l’enfance. Risque accru de 66 à 93 % en cas d’exposition à deux ou aux trois catégories d’ ces résultats suggèrent que les femmes exposées à des abus émotionnels et sexuels avant 18 ans présenteraient un risque accru de développer une sclérose en plaques plus tard dans la la nécessité d’études plus poussées sur le sujetCeci étant, cette étude comporte certaines limites. L’impact réel des traumatismes infantiles dans le développement de la sclérose en plaques reste en effet difficile à évaluer vu les nombreuses autres causes possibles de la maladie. De plus, les femmes avec antécédents de traumatismes se sont révélées plus souvent fumeuses ou en surpoids que les autres. Or, tabac et surpoids sont reconnus comme des facteurs de risque de la les chercheurs ayant conduit cette étude, les traumatismes de l’enfance et le stress associé pourraient en fait exacerber le risque de sclérose en plaques chez les personnes présentant une susceptibilité sous-jacente à la maladie. Le système immunitaire davantage perturbé, plongerait le corps dans un état accru d’inflammation apte à favoriser l’apparition de la de scientifiques reconnaît néanmoins que cette étude observationnelle ne permet par d’établir de lien de cause à effet direct. Si des études plus approfondies demeurent nécessaires pour identifier les mécanismes sous-jacents impliqués, ces premières observations pourront certainement constituer une aide précieuse dans la prévention et le diagnostic de cette maladie aux origines si L., Docteur en Pharmacie Sources– Association of adverse childhood experiences with the development of multiple sclerosis. Journal of Neurology Neurosurgery, and Psychiatry. Consulté le 12 avril 2022.Enseptembre prochain, Nicolas Campos disputera le Championnat du monde d'Half Ironman à Nice. Un moment unique pour ce Français, diagnostiqué de la sclérose en plaques en 2016. Portrait. Les symptômes, le diagnostic et les formes de la sclérose en plaques Les symptômes de la sclérose en plaques varient d'une personne à l'autre. Le diagnostic de la maladie est difficile car il n'existe pas d'examen spécifique. Souvent, la maladie évolue par poussées avec des phases de rémission. Après des années d'évolution, un handicap permanent peut s'installer. Sclérose en plaques des symptômes variés, pas toujours significatifs Au début de la maladie, un ou plusieurs symptômes divers sont présents. Ils sont souvent passagers. Ils s'installent le plus souvent rapidement en quelques heures ou jours. Ils dépendent de la zone du cerveau ou de la moelle épinière touchée par les lésions. Des troubles de la motricité et de l'équilibre La personne se plaint de faiblesse musculaire, limitation de la marche, paralysie partielle d'un membre ou d'un membre, paralysie faciale, mouvements anormaux, équilibre est incertain et vertiges.... Des troubles de la sensibilité Une fois sur cinq, la sclérose en plaque est découverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilité engourdissements ou picotements, fourmillements, douleurs et décharges électriques, sensations anormales de ruissellement, d'étau, de chaud, de froid, perte de sensibilité... Des problèmes oculaires La survenue rapide, en quelques heures ou jours, d'une gêne visuelle, d'une vision double ou d'une baisse d'acuité visuelle d'un œil due à une névrite oculaire atteinte du nerf optique révèle la maladie dans un quart des cas. Ces anomalies de la vision peuvent être accompagnées de l'apparition de taches dans le champ visuel ou d'anomalies de la vision des couleurs. La récupération de la fonction visuelle est complète en six mois, dans 80 % des cas. Des symptômes psychiques et cognitifs Plus rarement, des troubles de l'attention, de la mémoire, de l'humeur et des épisodes dépressifs sont présents. Des symptômes généraux, digestifs, urinaires et sexuels Ces symptômes surviennent souvent plus tardivement des difficultés à uriner, par exemple ; une constipation ; des troubles de l'érection ; une fatigue importante et inhabituelle. Important l'apparition de l'un ou de plusieurs de ces symptômes n'indique pas forcément la présence d'une sclérose en plaques. Ces symptômes peuvent être provoqués par d'autres maladies. Le plus souvent, ces premiers symptômes disparaissent marquant la fin de la première poussée de sclérose en plaques et la récupération est en général complète. Une autre poussée peut survenir quelques mois ou années après. Dans 15 % des cas, les symptômes initiaux ne régressent pas et s'aggravent progressivement. C'est la forme progressive de la sclérose en plaques. Reconnaissance de la sclérose en plaque en ALD Votre médecin traitant peut demander la reconnaissance de votre sclérose en plaques en affection de longue durée ALD. Les examens et les soins en rapport avec la sclérose en plaques sont alors pris en charge à 100 % sur la base des tarifs de l’Assurance Maladie. Sclérose en plaques un diagnostic long à poser Le diagnostic est long à poser car il n'existe pas d'examens spécifiques permettant de poser le diagnostic de sclérose en plaques. Pour affirmer le diagnostic, il faut un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques et suivre l'évolution des symptômes. C'est un ensemble d'anomalies qui confirme le diagnostic. Le médecin doit s'assurer également que son patient ne présente pas une autre maladie pouvant expliquer les symptômes présentés. Pour poser le diagnostic de sclérose en plaques, il faut que le médecin constate la présence de symptômes traduisant l'existence de lésions de plusieurs zones du système nerveux par exemple une diminution de la force musculaire d'un membre et une atteinte oculaire. Par ailleurs, les symptômes neurologiques doivent évoluer dans le temps soit succession de deux épisodes distincts de la maladie par exemple troubles oculaires puis troubles de l'équilibre, régressant entre chaque poussée c'est la sclérose en plaques évoluant par poussées ; soit évolution progressive de la maladie sur un an c'est la forme progressive de sclérose en plaques. Le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, comportant un médecin neurologue, un ophtalmologue, un radiologue, un biologiste, etc. L'examen neurologique est complété par une IRM du cerveau et de la moelle épinière. C'est l'examen le plus parlant, montrant les lésions sous forme de signaux de la substance blanche et leur étendue au niveau du système nerveux central ; un fond d'œil au cours d'un examen ophtalmologique ; éventuellement une ponction lombaire pour analyse du recherche de signes d'inflammation. Si le diagnostic est confirmé, d'autres examens peuvent être prescrits avant la mise en route du traitement analyses de sang, ECG, écho-doppler cardiaque, radiographie pulmonaire... Des formes multiples de sclérose en plaques et d'évolution variable Les formes de la sclérose en plaques sont multiples. En effet, les symptômes de la maladie, son évolution et son impact sur la qualité de vie diffèrent d'une personne à une autre et sont, dans certains cas, améliorés par les traitements de fond. La maladie évolue par poussées ou de manière progressive. Sclérose en plaques la forme évolutive par poussées Dans la forme évolutive par poussées, les symptômes peuvent apparaître en quelques heures ou en quelques jours. Ils sont souvent associés à une grande fatigue. Ils régressent totalement ou partiellement en quelques semaines forme appelée rémittente. Chaque poussée est caractérisée par l'apparition de nouveaux symptômes, la ré-apparition d'anciens symptômes, l'aggravation de symptômes pré-existants. La maladie évolue sur plusieurs années avec des symptômes variables selon un rythme imprévisible d'apparition des poussées. L'atténuation ou la disparition des symptômes période de rémission peut être de durée variable, voire permanente. La forme récurrente-rémittente représente 85 % des cas de sclérose en plaques. Après un délai variable de 5 à 20 ans, les poussées laissent des séquelles. Un handicap permanent peut s'installer et s'aggraver de façon progressive, avec ou sans poussées c'est la phase secondairement progressive de la sclérose en plaques. Chez certaines personnes, une incapacité à marcher peut survenir 20 ans après l'apparition de la maladie. Mais il est possible de conserver son autonomie beaucoup plus longtemps. La forme progressive de la sclérose en plaques Dans le cas de forme progressive, il y a une aggravation des symptômes pendant au moins six mois. Cette forme représente 15 % des cas. Elle est aussi plus sévère et survient en général après l'âge de 40 ans. Elle touche presqu'autant les hommes que les femmes. Des troubles de la marche, de l'équilibre, des troubles sexuels et urinaires sont souvent présents d'emblée. L'aggravation de la sclérose en plaques est régulière, avec ou sans crise supplémentaire. Variabilité de l'évolution de la sclérose en plaques L’évolution de la sclérose en plaques est très variable d’un individu à l’autre. Dans l’évolution initiale, on distingue le début rémittent et le début progressif, chacune ayant différentes formes d’évolution. Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l’évolution générale Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières. La maladie ne dégénère pas. Dans sa forme secondairement progressive, sans poussée surajoutées, la maladie dégénère. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de manière progressive. Dans sa forme secondairement progressive, avec poussées surajoutées, la maladie dégénère. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de manière progressive. Des poussées plus violentes de la maladie peuvent apparaître fréquemment. Dans 15 % des cas, la sclérose en plaques a un début progressif. Cette forme est plus sévère et l’aggravation de la maladie est régulière dès son apparition. Les symptômes ne disparaissent pas. Quant à l’évolution générale Dans sa forme primitivement progressivesans poussée surajoutée, la maladie dégénère de manière régulière mais il n’y a pas de poussées violentes de la maladie. Dans sa forme primitivement progressive, avec poussées surajoutées, la maladie dégénère de manière régulière. Des crises fréquentes aggravent les symptômes de la maladie. Institut national de la santé et de la recherche médicale. Sclérose en plaques SEP. Site internet Inserm. Paris ; 2020 [consulté le 25 janvier 2022] Haute Autorité de santé HAS. Sclérose en plaques. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2006 [consulté le 25 janvier 2022] Institut du Cerveau et de la Moelle épinière. La sclérose en plaques. Site internet ICM. Paris ; 2015 [consulté le 25 janvier 2022] Collège des enseignants de neurologie CEN. Sclérose en plaques. ECN 2018. 4ème édition Elsevier Masson Haute Autorité de santé. Protocole national de diagnostic et de soins pour les maladies rares. Diagnostic et traitement de la sclérose en plaque de l'enfant. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2016 [consulté le 25 janvier 2022] Haute Autorité de santé HAS. Actes et prestations sur la sclérose en plaques. Actualisation juillet 2015. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2015 [consulté le 25 janvier 2022] Comment lire les résultats d’une prise de sang ? Comment se déroule une IRM ? Comment se déroule une ponction lombaire ? Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ? Comment se déroule un fond d’œil ? "Qu’est-ce que le dispositif appelé Affection Longue Durée ALD ?
Paleo mitochondries, sclérose en plaques . Publié le 25 novembre 2012 par paleophil. On vient de me pointer sur un TedTalk assez remarquable, qui résume en 17 minutes ce que je pense sur la santé et la nutrition, présenté par une femme médecin, Terry Wahl, atteinte de la sclérose en plaque, qui a eu les meilleurs traitements
À l’occasion de la Journée Mondiale de la Sclérose en plaques, Le Figaro a rencontré le Pr Catherine Lubeztki, chef du département de neurologie de la Pitié-Salpêtrière. C’est une pathologie encore très mystérieuse. La sclérose en plaques ou SEP est une maladie auto-immune dysfonctionnement du système immunitaire qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se déclare généralement au début de l’âge adulte. Très handicapante, elle n’est en revanche pas mortelle. Quels sont les principaux symptômes de la maladie? Peut-on en guérir? Quels ont été les progrès réalisés dans la prise en charge de cette pathologie? Le Pr Catherine Lubetzki est chef du département de neurologie de la Pitié Salpêtrière et chercheuse à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière ICM. Elle a répondu, le 14 mai dernier, aux questions des internautes en direct sur la page du Figaro Live et la page Facebook du Figaro. ● Qu’est-ce que la SEP? C’est une maladie qui touche le système nerveux central c’est-à -dire le cerveau et la moelle épinière. Chacun de nos neurones est constitué d’un corps cellulaire NDLR, la tête du neurone» et d’axones branches du neurone», qui véhiculent l’information. Pour accélérer la transmission de cette information et pour assurer la protection du neurone, chaque axone est entouré d’une gaine, la myéline. L’inflammation due à la SEP entraîne une dégradation de cette membrane protectrice. Le message a donc du mal à passer et l’axone, privé de sa protection, se met à souffrir de façon irréversible, jusqu’à la mort du neurone. Il y a donc trois composantes dans cette maladie l’inflammation, la destruction de la gaine de myéline et la dégénérescence du neurone.● Trois-quart des malades sont des femmes. Pourquoi sont-elles les plus touchées par cette maladie? Pour le moment, nous ne l’expliquons pas très bien. Cependant, nous savons que les maladies auto-immunes, dont la SEP fait partie, sont plus fréquentes chez la femme. Comme s’il y avait une susceptibilité particulière du système immunitaire féminin. Lors de la grossesse, en revanche, le risque d’avoir des poussées diminue significativement.● Quels sont les symptômes de la SEP? La sclérose en plaques, comme son nom l’indique, est une maladie responsable de la formation de plaques dans le système nerveux central, dues à la destruction de la myéline visible par IRM. Les symptômes dépendent de la localisation des plaques dans le système nerveux central troubles des fonctions sensitives, motrices ou encore visuelles. Les troubles des fonctions sensitives, qui sont souvent inaugurales de la maladie, sont fréquents cela peut être un engourdissement, des fourmillements dans un membre, la sensation d’eau qui coule sur la peau ou la sensation d’avoir une toile d’araignée sur le visage. Alors attention de ne pas s’alarmer dès le moindre symptôme faisant penser à une SEP. Si ces manifestations sensitives ne durent que quelques minutes ou si elles sont très localisées, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. En revanche, si ces symptômes demeurent pendant quelques jours voire quelques semaines, il faut consulter un médecin généraliste, qui pourra, s’il a un doute, envoyer le patient consulter un neurologue.● Quel est le rôle du neurologue? Plaques visibles dans le cerveau de deux patients atteints de SEP. Institut du Cerveau et de la Moelle épinière Lorsqu’il accueille un nouveau patient, le médecin neurologue mène d’abord un interrogatoire, suivi d’un examen clinique. En effet, la SEP se caractérise par des manifestations différentes qui apparaissent et disparaissent on parle alors de poussées. Si le patient se présente au médecin avec un engourdissement au bras en expliquant qu’il a déjà eu des symptômes visuels, cela peut faire penser à la SEP. Si le doute persiste, le neurologue propose au patient de réaliser une IRM pour confirmer le diagnostic. Cet examen permet de visualiser des plaques disséminées que ce soit dans le cerveau ou dans la moelle épinière.● Quels sont les facteurs de risques de la maladie? Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une maladie héréditaire. Autrement dit, il n’y a pas de gène défini qui provoque la maladie. Cependant, au sein d’une famille, plusieurs personnes peuvent être atteintes par la SEP. Et cela n’est pas seulement dû au hasard. On considère donc qu’il y a une susceptibilité» familiale, portée par de très nombreux gènes. Concernant les facteurs environnementaux, nous en avons mis en évidence quelques-uns, qui ont probablement un poids très faible sur le déclenchement de la maladie. Ainsi, l’ensoleillement pourrait jouer un rôle protecteur, peut être par le biais de la vitamine D. À l’inverse, la contraction d’un virus, celui d’Epstein-Barr, rendrait, à l’inverse, plus susceptible de provoquer la maladie chez les enfants. L’obésité et le tabagisme semblent également être des facteurs de risque.● Peut-on guérir de la SEP? Et quels sont les traitements d’avenir pour cette maladie? À l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de la SEP. Mais des progrès incroyables ont eu lieu ces dix dernières années avec l’apparition de médicaments qui permettent d’offrir une meilleure qualité de vie aux patients. Il existe désormais plus d’une quinzaine de traitements anti-inflammatoires qui combattent l’inflammation du système nerveux pour réduire la fréquence des poussées de la première phase de la maladie. Mais après un certain nombre d’années d’évolution de la maladie, la plupart des patients entrent dans une deuxième phase dite secondairement progressive. Les poussées laissent alors la place à un handicap persistant. Et dans cette phase, les traitements sont encore insuffisants. Cependant, il y a de l’espoir depuis deux ans, deux molécules ont montré un résultat positif partiel. Ça ouvre une nouvelle voie pour l’avenir. Unefois sur cinq, la sclérose en plaque est découverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilité : engourdissements ou picotements,Il existe différents types de sclérose en plaques, ils sont tous graves. Leur diagnostic et leur traitement est complexe car chaque professionnel doit adapter le programme thérapeutique de façon individuelle. La sclérose en plaques est une maladie grave avec une issue fatale. Malheureusement, il existe différents types de sclérose en plaques, et il n’est pas toujours facile de les identifier pour les différencier les uns des s’agit d’une pathologie chronique qui n’a pas de guérison. Par conséquent, recevoir son diagnostic est une nouvelle préoccupante qui défait toutes les attentes chez les patients et leurs sa complexité, nous devons également ajouter que la clinique a catalogué différentes formes de maladie, qui sont toutes graves. Si l’équipe professionnelle traitante n’est pas en mesure de trouver le type de maladie en question chez chaque patient, le début du traitement approprié est tant que pathologie neurologie, elle est une cause très fréquente de handicap puisqu’elle tend à apparaître chez les jeunes adultes, généralement de moins de 40 ans. Ce sont des patients qui doivent abandonner leurs études et leur travail dans la plupart des ailleurs, tous les types de cette maladie sont auto-immuns. Autrement dit, le corps lui-même attaque ses propres composants. Dans ce cas, il fabrique des anticorps qui détruisent la myéline, une substance qui recouvre les nerfs. Grâce à la myéline, la transmission des impulsions nerveuses est possible. Sa destruction endommage la connectivité de la sclérose en plaquesPresque tous les types de sclérose en plaques partagent les mêmes symptômes. Ce qui varie généralement, c’est la forme de présentation ainsi que le type d’évolution dans le principaux signes de la maladie se manifestent dans l’appareil locomoteur. En effet, les patients éprouvent une faiblesse dans les membres, ils ont du mal à marcher et perdent l’équilibre. Les bras deviennent également plus faibles, et surviennent alors des chutes soudaines d’objets, comme les tasses ou les part, les crampes sont aussi un symptôme commun, accompagnées de douleur dans le muscle qui se contracte de manière involontaire. Même si la personne veut assouplir la zone contractée, elle n’y parvient plus des crampes, les muscles affectés sont soumis à des tremblements et des spasmes. Il va sans dire que cela entrave considérablement les activités de la vie quotidienne. Autrement dit, la maladie compromet la qualité de autre système touché est le système digestif. Les différents types de sclérose en plaques provoquent la constipation et la rétention d’urine. Cela a lieu parce que les nerfs qui devraient transmettre l’information du mouvement péristaltique sont sans d’autres organes qui subissent une importante affectation sont les yeux. Certains patients débutent avec le symptôme de la vision double, avant de souffrir de troubles ou de faiblesse dans les membres. En plus de la vision double, des mouvements rapides et incontrôlés des globes oculaires peuvent se manifester.“La sclérose en plaques détruit la myéline des nerfs et diminue la transmission des informations entre les neurones.” Lisez également A quel âge peut apparaître la sclérose en plaques ?Types de sclérose en plaquesLes protocoles de diagnostic de la maladie ont identifié quatre type de sclérose en plaques SEP-RR il s’agit de la sclérose en plaques récurrente-rémittente. Elle est nommée ainsi parce qu’elle alterne entre des périodes de poussées aiguës avec d’autres symptômes, puis d’autres phases de plusieurs mois sans signes de la pathologie. L’apparition des poussées est souvent liée à un nouveau secteur neurologique touché par le manque de myéline. C’est le type de sclérose en plaques le plus fréquent des quatre. SEP-PS la sclérose en plaques progressive secondaire est celle qui commence comme une SEP-RR, mais évolue vers une forme de symptômes permanents, sans périodes de repos. SEP-PP c’est la sclérose en plaques progressive primaire. Il n’y a presque pas de périodes sans symptômes et elle débute de façon progressive depuis zéro, sans évoluer à partir de la forme SEP-RR. C’est ce qui la différencie du type précédent. SEP-RP il s’agit du type de sclérose en plaques le moins fréquent et se nomme sclérose en plaques rémittente-progressive. Les poussées aiguës se chevauchent. “Dans la majorité des cas, tous les types de sclérose en plaques entraînent des handicaps chez les patients. Beaucoup d’entre eux ne pourront pas retourner étudier ou travailler.” Découvrez plus 7 astuces pour prévenir les maladies neurodégénérativesDiagnostic et traitementLa Communauté Scientifique Internationale a convenu que les critères de McDonald sont la norme pour diagnostiquer tous les types de sclérose en plaques. Ensuite, il faut attendre l’évolution de la maladie pour savoir de quel type il s’ ailleurs, le traitement est similaire pour tous. Pour les poussées aiguës avec des signes d’évolution de perte de la myéline, des corticoïdes sont administrés. Concernant les périodes d’intervalle, des médicaments modifiant l’évolution sont généralement les médicaments, la rééducation à travers diverses thérapies se concentre sur les habiletés qui se perdent petit à petit. Dans ce processus, des kinésiologues, des orthophonistes et des ergothérapeutes sont différents types coïncident en termes de gravitéBien qu’elle présente différents types, la maladie est toujours grave. Son évolution est chronique et progressive, avec la perte des fonctions au fil du temps. Aucun moyen n’existe actuellement pour la soigner, même si des progrès considérables ont été réalisés en matière de contrôle pourrait vous intéresser ...
Enfanceplus ou moins heureuse. Adolescence un peu bousculée. À 18 ans je quitte la maison et prends mon envol, à 18 ans ma copine tombe enceinte de mon poussin, Théo, 11 ans maintenant. Question travail, je suis super bien tombé : 11 ans en restauration avec un patron en or et une équipe soudée, malgré quelques prises de becs lol lolostock via Getty Images 8 choses que ma sclérose en plaques a changées dans ma vie. lolostock via Getty Images L'autre jour en visionnant des photos souvenirs sur mon smartphone, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu la photo de cette chambre d'hôpital avec une Valentina encore toute petite dans sa poussette. The Husband mon conjoint, NDLR était venue la chercher pour que le neurologue puisse me faire une ponction lombaire, dernier examen nécessaire pour confirmer les suspicions qu'il avait. Cela faisait donc déjà trois ans que le diagnostic de ma maladie était tombé. Le temps passe définitivement trop vite. Trois ans qu'un rosier plein d'épines avait décidé de s'installer en moi. Et maintenant alors, où j'en suis après ces trois années passées? Je suis plus à l'écoute que jamais de mon corps et je sais dire merde au monde médical si c'est nécessaire Avant que la maladie ne se déclare, dès que j'avais quelque chose, le nez qui coule, un mal de gorge, mal au ventre et j'en passe, j'avais tendance à aller bien trop facilement chez le médecin pour avoir des médicaments. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce qui m'arrivait et de me soigner de manière naturelle et intelligente ce qui est souvent bien plus facile que ce que l'on peut croire!. Du coup, mes placards étaient encombrés de médicaments à peine utilisés parce que je ne finissais jamais les traitements ou ou bien périmés car je n'osais pas les jeter de peur de manquer bien bien bien.... Maintenant, je suis enrhumée, je bois des litres de thé. Des brûlures d'estomac? Un peu de bicarbonate de soude mélangé à de l'eau et hop, cul sec! Si je suis fatiguée, je n'abuse plus de ma santé en forçant plus que nécessaire. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai failli perdre la vue du côté droit. Qu'est-ce que cela peut faire si le ménage n'est pas fait de façon impeccable hein? Le nettoyage des vitres attendra demain. On peut bien manger une pizza congelée, j'ai cuisiné hier et la veille aussi. En trois ans, j'ai fait deux grosses poussées et quelques autres un peu plus douces car je les sentais arriver, je pouvais donc les contrôler la vue qui se brouille, le dessous de la paupière qui gratte, le pouce et l'index qui s'engourdissent au point de ne plus pouvoir ouvrir un pot de confiture toute seule, des soubresauts au niveau des jambes en pleine nuit. Je n'ai pas repris le traitement que j'avais commencé après l'annonce du diagnostic et finalement arrêté depuis la grossesse de mon troisième enfant En étant à l'écoute de mon corps, j'estime que cela n'est pas nécessaire pour le moment. C'est là que le bât blesse pour mon neurologue et la conseillère qui est censée m'aider et être à l'écoute de mes besoins. Il est inadmissible que je ne veuille pas le reprendre, je mets ma vie en danger, je suis inconsciente et vu que je ne suis pas médecin, je ne sais pas ce qui est le mieux pour moi. Mais si mon con, je sais très bien ce qui convient le mieux à mon corps pour me sentir en forme et je sais très bien que tu aimerais que je m'inflige ce traitement qui me rend encore plus malade pour remplir un peu plus ton portefeuille. C'est pour ça que je t'ai dit non, que je t'ai dit merde même quand tu es devenu trop insistant. Et puis j'ai dit merde aussi à cette conseillère qui m'appelait régulièrement pour me faire parler de ce mal-être qui devait m'habiter à cause de la maladie. Non, je vais bien et je ne suis pas au bord du suicide, loin de là . Après avoir pensé pendant des années que le corps médical avait la science infuse, j'ai décidé de prendre ma santé en main et elle me dit merci pour le moment en tout cas, je n'ai, moi-même, pas réponse à tout. J'ai pris mon traitement pendant environ six mois et il m'a laissé des séquelles, surtout du côté hormonal. Ma peau est devenue sèche, terriblement sèche et malgré toutes les crèmes que j'ai pu acheter pour l'hydrater, elle craque et saigne, surtout au niveau des mains. Mes mains sont tellement sèches que the Husband me dit souvent que je lui fais un peeling dès que je le touche et cela ne doit pas être agréable pour mes enfants de recevoir mes caresses pour les réveiller si mes mains sont aussi dures et piquantes qu'un bout de bois. Et puis quand mes règles sont là , je ne contrôle plus rien, on dirait une femme hystérique. Je passe du rire aux larmes en un quart de seconde, je m'énerve pour un rien, j'ai envie de tout casser, je veux aller me réfugier sous ma couette pour hiberner et surtout, j'ai très très mal au ventre au point de me tordre de douleur et de hurler. Avant le traitement, je n'ai jamais senti de telles choses quand j'avais mes règles. Quand j'ai parlé de ces symptômes à mon neurologue et ma conseillère, vous imaginez bien leur réponse "mais madame, voyons, ce n'est que dans votre tête! Vous irez mieux si vous prenez le traitement et le reste, c'est parce que votre corps change, vous vieillissez!". J'en ai pleuré de rage pendant des semaines. Non, ce n'est pas dans ma tête, je suis encore jeune quand même, je vais avoir 33 ans l'année prochaine et je vis cette situation au quotidien. J'aimerais que quelqu'un reconnaisse un jour que ce traitement m'a fait plus de mal que de bien et surtout, recevoir des excuses pour m'avoir laissée dans cet état. Certains jours, je me sentais et je me sens toujours comme un rat de laboratoire quand je constatais l'état de mes mains. J'aime enfin mon corps tel qu'il est malgré la sécheresse de ma peau J'ai perdu du poids, non pas à cause de la maladie, mais à cause d'une nouvelle alimentation. Aux alentours du mois d'avril, j'ai commencé à changer ma façon de manger. Rien ne me faisait envie, les enfants étaient difficiles à satisfaire et j'avais beau essayer de faire de nouveaux plats, ils ne voulaient rien goûter. Tout ça m'a donné envie de déserter la cuisine. Pendant quelques semaines mes repas se résumaient à des légumes cuits ou de grandes assiettes de crudités, du thé et de l'eau. Je prenais tout de même un copieux petit-déjeuner qui me faisait tenir une bonne partie de la journée un grand café au lait avec des viennoiseries, du pain noir ou blanc selon mes envies avec du beurre et parfois même une part de gâteau que j'avais fait la veille. Non non, je ne suis pas devenue anorexique, ne vous inquiétez pas! J'ai senti comme un besoin de renouveau dans mon assiette. Parce que j'avais perdu du poids, j'ai dû m'acheter de nouveaux sous-vêtements. La dernière fois que j'avais acheté de la jolie lingerie, c'était avant ma première grossesse, soit plus de cinq ans! J'ai été plus qu'heureuse de voir qu'avec des vêtements à ma taille, je n'étais pas si vilaine à regarder et j'ai finalement commencé à aimer mon corps malgré les défauts que je lui trouvais les mois auparavant. Ils sont toujours là et ils ne me gênent plus ou beaucoup moins. Ces changements alimentaires ont porté leurs fruits sur du long terme car maintenant je mange très peu de produits laitiers et je supporte peu les produits trop sucrés ou simplement sucrés. Après mon tatouage l'autre jour, je suis allée chez starbucks me servir un white mocha frappuccino, je n'y étais pas allée depuis l'hiver dernier. J'adorais cette boisson auparavant. Cette fois-ci, j'ai eu des hauts-le-coeur et je n'ai pas pu le finir. Comme quoi, ce point renvoie au tout premier que j'ai évoqué dans cet article je suis à l'écoute de mon corps et de mes besoins et je me sens bien mieux. J'ai fait du changement dans ma garde-robe et je me suis fait couper les cheveux Pendant longtemps, j'ai eu un style passe-partout, tee-shirt, jeans et baskets, cheveux mi-longs sans vraie coupe. Et puis j'en ai eu marre d'être invisible. J'ai commencé à inclure des pièces plus colorées dans mon dressing, de plus en plus de fleurs, de pantalons près du corps et surtout, des jupes et des robes. Je vis toujours en baskets mais bon, avec trois enfants, c'est plus pratique! Et puis ma no coupe, il fallait que ça change aussi, ça n'allait pas avec ce que je portais. Je suis allée chez la coiffeuse de mon quartier plutôt que le salon ultra hype avec de la musique bien trop forte et j'en suis sortie ravie. La coiffeuse avait totalement compris ce que je voulais un carré un peu dégradé avec la typique mèche sur le côté que j'avais quand j'étais plus jeune. J'ai même demandé à ce qu'elle me coupe les cheveux encore un peu plus courts, je voulais voir la différence, je voulais un renouveau capillairement parlant. Cette nouvelle coupe m'a donné un regain d'énergie, je me sentais comme la maman que je voulais être depuis toujours là pour ses enfants, pleine de vie et jolie aussi. Je me suis fait tatouer Vous n'êtes sûrement pas passés à côté de l'information si vous me suivez sur les réseaux sociaux ou si vous avez lu mon dernier article. Il y a des moments dans la vie qui ont besoin d'être inscrits pour toujours et j'ai choisi de le faire grâce à deux tatouages. C'est bête à dire mais depuis que je les ai, je me sens enfin complète. Je vous invite à lire ici mon article qui leur est consacré. J'ai repris la conduite En novembre, cela fera un an que je suis retournée sur les routes derrière un volant. Si vous m'aviez dit ça avant que ma maladie ne se manifeste ou bien encore un an après le diagnostic, je vous aurais ri au nez. Quoi? Moi? Conduire à nouveau? C'est impossible voyons, j'ai la phobie de la conduite! Mais the Husband a su me convaincre, il a aussi trouvé le modèle de voiture parfait pour que je puisse me sentir en sécurité afin de bouger avec mes enfants sans stresser ou presque. J'ai encore certaines appréhensions pour aller sur la quatre-voies mais je compte bien essayer très vite d'y remédier pour me déplacer enfin sans contraintes. Chaque chose en son temps! Je ne peux plus vivre sans plantes chez moi Tout a commencé avec une orchidée soldée dans un coin d'un magasin, pour essayer, comme ça, si elle voulait se refaire une santé à la maison. Et puis de fil en aiguille, je suis passée d'une orchidée mal-en-point à plus de trente plantes à la maison. Avoir une jungle urbaine chez moi, c'est ce dont j'ai besoin pour me relaxer, me ressourcer et m'apaiser. Je suis énormément fière de mes enfants et de mon mari mais quand j'invite du monde à la maison, je ne peux pas m'empêcher de présenter mes plantes à nos invités. Certaines personnes diront que je suis folle mais je ne peux pas m'en empêcher. J'avais jusqu'au début de l'été quatre medinillas magnificas à la maison mais elles ont eu des problèmes de santé, les feuilles ont commencé à tomber puis les racines ont pourri, sans explication aucune. J'ai pleuré quand je me suis résolue à les mettre à la poubelle et j'ai eu le coeur lourd pendant des jours en regardant leurs pots vides. Je ne supporte plus la chaleur Je vous avais déjà dit il y a deux ans dans cet article que je n'aimais pas l'été. Cela s'est accentué avec ma sclérose en plaques. Cette maladie et la chaleur ne sont pas vraiment compatibles. "La chaleur n'a pas d'influence sur l'évolution de la sclérose en plaques. En d'autres termes, elle ne provoque pas de nouvelles poussées ni d'aggravation de l'évolution de la maladie. Par contre, elle augmente la fatigue des patients. Les symptômes liés aux troubles de l'équilibre, aux troubles du système locomoteur les mouvements, aux troubles de la vue, etc. peuvent temporairement s'aggraver. Ce phénomène est transitoire dès que le corps s'est rafraîchi, les symptômes régressent et tout rentre dans l'ordre en quelques heures" source. Au début, je ne comprenais pas pourquoi j'étais grognon et si fatiguée cet été alors que j'étais enfin en paix avec mon corps, je n'avais pas honte de le montrer je voulais le montrer même et je voulais profiter du beau temps pour exhiber ma nouvelle garde-robe. J'avais le plus grand mal à me lever le matin et je préférais glander dans mon canapé plutôt que de ranger, cuisiner ou même regarder la télévision. Heureusement, j'arrivais quand même à positiver et cela me motivait pour aller de l'avant mais je n'ai jamais été autant cernée de ma vie! Je ne veux plus d'enfants Notre famille est complète avec trois enfants. The Husband se verrait bien avec un petit dernier dans quelques années, mais moi, pas du tout. Ma sclérose en plaques s'est déclarée après ma deuxième grossesse. J'ai eu une poussée dix mois après mon accouchement et j'en ai vécu une deuxième à la date "anniversaire" après mon troisième accouchement. Entre-temps, c'était plus de la fatigue qu'autre chose, des mini poussées qui partaient comme elles étaient venues en me reposant. Je sais gérer ma vie au quotidien sans problème, je sais comment réagir quand me suis fatiguée mais qu'arriverait-il si je tombais de nouveau enceinte? Si j'accouchais et qu'une nouvelle poussée "anniversaire" pointait son nez, plus violente que les deux premières? Je ne peux pas me permettre de vivre ça alors que nous avons enfin trouvé un équilibre de vie de famille. Si j'avais une poussée plus forte que les autres, je pourrais rester avec des séquelles à vie et cela serait une catastrophe pour nous. Je ne veux pas que mes enfants connaissent une maman diminuée à cause d'une maladie. Oui je sais, la grossesse et l'allaitement "protègent" le corps des femmes contre de nouvelles poussées mais après? Si c'était la poussée de trop? Vous pouvez retrouver tous mes articles parlant ou évoquant ma sclérose en plaques ici. À voir également sur Le HuffPost pdJN25.